David L. Buckeridge

Professeur
David Buckeridge

David Buckeridge est professeur d’épidémiologie et de biostatistique à l’Université McGill de Montréal où il détient une Chaire de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) qui se concentre sur les interventions en santé en ligne. Il est aussi consultant médical de la Direction de la santé publique de Montréal et de l’Institut national de santé publique du Québec. Le Dr Buckeridge a été consultant en surveillance auprès d’organismes tels que l’Agence de santé publique du Canada, l’Institut de médecine des États-Unis, les Centres de contrôle des maladies des États-Unis et de la Chine, les Centres européens de contrôle des maladies et l’Organisation mondiale de la santé. Il détient un Doctorat en médecine de l’Université Queen’s, une Maîtrise en épidémiologie de l’Université de Toronto, un doctorat en informatique biomédicale de l’Université Stanford et il est aussi membre du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Ses spécialités sont la santé publique et la médecine préventive.


Le laboratoire de surveillance

Le Laboratoire de surveillance, une composante du Groupe de recherche en informatique clinique et de la santé de l’Université McGill (MCHI), rassemble une équipe multidisciplinaire dynamique composée de plus de 20 chercheurs, professionnels de la santé publique, cliniciens, personnels de recherche, étudiants et développeurs de logiciels. Ils se consacrent tous à la recherche et au développement de méthodes computationnelles et de logiciels ayant un impact direct sur l’amélioration de la santé de la population, et ce grâce à la science et la pratique de la biosurveillance. Le Laboratoire de surveillance est financé par plusieurs sources, dont la Fondation canadienne pour l’innovation, les Instituts canadiens de recherche en santé, une Chaire de recherche du Canada, la Fondation Bill and Melinda Gates, le National Sciences and Engineering Research Council, les Centres de contrôle et de prévention des maladies ainsi que plusieurs autres institutions. Pour de nombreux projets, nous travaillons en étroite collaboration avec les professionnels de la santé publique du Québec et des quatre coins du globe. Les solutions informatiques que nous avons développées sont utilisées par les agences de santé publique au Québec, au Canada et dans le monde entier.



Les membres

memeber

Xuefei Shi
Développeuse

memeber

Aman Verma
Associé de recherche

memeber

Anya Okhmtovskava
Associé de recherche



Projets actuels

POPHR

Le Dossier de santé de population (PopHR) est une plateforme informatique qui utilise les connaissances existantes en épidémiologie et en santé publique pour intégrer de nombreuses sources de données cliniques et administratives afin de fournir une vision cohérente de la santé des populations. Les utilisateurs de PopHR peuvent tirer des portraits détaillés des états de santé et des schémas d’utilisation des soins de santé dans une population donnée. Ils peuvent surveiller plusieurs indicateurs de santé pour détecter les variations temporelles et spatiales de l’activité d’une maladie. Enfin, ils peuvent évaluer l’efficacité des interventions sur la santé d’une population. Cette plateforme fournit de l’information représentative en temps quasi-réel et à grande échelle. Elle aide ainsi les professionnels de la santé publique, les cliniciens et le public dans le processus décisionnel diagnostique et thérapeutique. Par le fait même, PopHR constitue une plateforme de recherche avancée en informatique de la santé publique et en surveillance des maladies.

Pour voir la version pancanadienne du logiciel, veuillez cliquer ici. Veuillez noter qu’il est optimisé pour une utilisation dans le navigateur Chrome. Des informations supplémentaires sur le POPHR sont également disponibles dans notre Gitbook.

Financé par: Agence de la santé publique du Canada

*Les points de vue qui y sont exprimés ne représentent pas forcément ceux de l’Agence de la santé publique du Canada.

Interventions en santé publique par les outils de santé en ligne

L’information nous sert à prendre des décisions. Dans notre vie de tous les jours, nous avons profité de remarquables avancées dans la facilité d’accès à l’information. Il n’en est malheureusement pas de même pour la pratique de la santé publique, dans laquelle il est souvent difficile d’obtenir l’information nécessaire. Nous apporterions énormément à la société si nous pouvions créer et évaluer des logiciels pour aider au processus de décision sur la prévention des maladies chroniques, la détection d’éclosion de maladies infectieuses et la planification de la prestation de services en santé publique. Ce programme de recherche créera et évaluera des stratégies novatrices qui se servent de l’informatique moderne pour améliorer la prise de décisions liées aux problèmes graves de santé publique.

Financé par: Instituts de recherche en santé du Canada

En collaboration avec: Sante Montreal, INSPQ, NCCPH, Stanford University, McGill University

Surveillance des opinions et des croyances relatives à la vaccination dans les médias en ligne

L’objectif de ce projet est de développer des méthodes de surveillance relative à la santé publique des opinions et des croyances en lien avec la vaccination exprimées dans les médias en ligne. Tout particulièrement, nous avons l’intention d’automatiser la détection et la classification des commentaires relatifs à la sécurité et à l’efficacité des vaccins. Pour développer ces méthodes, nous utilisons un large échantillon de comptes-rendus des médias tirés du Système de surveillance des renseignements sur les vaccins de HealthMap. Les méthodes automatisées seront comparées à la classification manuelle des mêmes comptes rendus. Parallèlement au développement et à l’évaluation de nos méthodes, nous effectuons des analyses descriptives afin de comprendre comment la fréquence des comptes-rendus des médias contenant des commentaires relatifs aux vaccins varient dans le temps et l’espace. Ce travail nous donnera des éléments de preuve capables de guider l’utilisation de la surveillance des médias électroniques et de cerner les opinions et les croyances relatives aux vaccins.

financé par: CIRN

En collaboration avec: Université Concordia et Harvard University

Projets antérieurs

Surdose d’opioïdes

L’usage de drogues illégales impose un coût dévastateur aux Canadiens, aussi bien pour les décès qu’il cause que pour les dépenses qu’il entraîne. Plus particulièrement, le taux de prescription d’opioïdes a augmenté de presque 100 % depuis 2000 et plus de Canadiens décèdent actuellement de surdoses accidentelles d’opioïdes d’ordonnance que de drogues de rue telles que l’héroïne et la cocaïne. Des efforts de prévention sont nécessaires de toute urgence, mais il est actuellement difficile de détecter les individus à risque de subir une surdose d’opioïdes d’ordonnance. Le but de ce projet est d’identifier les caractéristiques personnelles et les schémas d’utilisation des soins de santé associés aux décès accidentels causés par une surdose de ce type. Nous utiliserons les données de santé provenant de sources multiples, notamment les bases de données du Bureau du coroner, des dossiers d’hospitalisation et des ordonnances, et ce afin d’identifier les caractéristiques des personnes abusant d’opioïdes d’ordonnance et susceptibles de succomber à une surdose accidentelle. Cette information devrait permettre aux responsables des politiques de santé publique de maximiser les traitements et les efforts de réduction des risques.

Financé par: Instituts de recherche en santé du Canada

L’intégrateur évolutif de données pour la surveillance des maladies (sdids)

Les données de surveillance mondiale des maladies sont fragmentées par maladie, pays, bailleurs de fonds, ainsi que par un vaste éventail de paramètres cliniques. À cause de cette fragmentation des données, il peut être difficile d’évaluer la santé d’une population, de cibler les activités de contrôle des maladies et d’évaluer l’effet des interventions. Nous développons la plateforme logicielle SDIDS afin d’intégrer les données de surveillance et les rendre disponibles pour appuyer les processus décisionnels en matière de santé mondiale. Une version de validation de principe de ce système a été réalisée en intégrant les données de surveillance de la malaria pour l’Ouganda. Le SDIDS fait grand usage d’ontologies, notamment une ontologie des sources de données et une ontologie de la santé mondiale. Les sources de données brutes sont appliquées à ces ontologies, puis automatiquement traduites en un format courant grâce auquel un logiciel peut accéder aux données intégrées pour calculer et visualiser une variété d’indicateurs. Nous mettons actuellement le SDIDS à l’échelle pour pouvoir y inclure les données relatives aux principales causes de mortalité pour les enfants de moins de cinq ans en Afrique.

Financé par: Bill and Melinda Gates Foundation

En collaboration avec: the Uganda Malaria Surveillance Project and the National Malaria Control Programme, University of Washington, Stanford University, Harvard University.

Projet GI

Examiner les actions menées par la santé publique en réponse des épidémies historiques des maladies gastro-intestinales pour l’améliorations de la surveillance de la santé publique. Cependant, les preuves sont insuffisantes pour déterminer l’efficacité de modifications spécifiques apportées à l’infrastructure de surveillance existante. L’objectif du projet est d’évaluer empiriquement l’impact des améliorations apportées aux systèmes de surveillance de la santé publique sur l’efficacité de ces systèmes dans la détection des épidémies de maladies entériques d’origine hydrique.

Anciens membres

Guido Powell

Mengru Yuan

Luc de Montigny

Kate Zinszer

Arash Shaban-Nejad

Deepa Jahagirdar

Jean-Paul Soucy

Marc-Andre Blanchette

Yun-Hsuan Wu (Wendy)

Kathryn Morrison

Kody Crowell

Alexis Hamel

Maxim Lavigne

Hiroshi Mamiya

Erin Yiran Liu

Daniela Anker

Yu Luo